S'épanouir dans son expatriation : les conseils de Julien Fortuit, coach français à Madrid

Coach français à Madrid
Coach français à Madrid. Crédit photo : Julien Fortuit

L’expatriation est un moment dans sa vie où beaucoup de choses sont remises en question. Quitter son pays pour en rejoindre un autre. Une nouvelle aventure s’offre à nous, à notre famille. Après l’euphorie du projet, peut venir ensuite les interrogations. Comment trouver sa voie et sa voix dans tout ce changement ? Pour répondre à cette vaste question, nous avons interviewé Julien Fortuit, coach français à Madrid aux multiples casquettes : coach de vie et de carrière.

Il a répondu à une série de questions pour nous aider à comprendre ce qui se passe réellement au cours de ces changements, comment fait-on pour trouver ses repères dans cette nouvelle vie, comment trouver son équilibre professionnel et personnel.

1- Présentation de Julien Fortuit

Julien Fortuit est un coach de performance riche d’une carrière internationale de 25 ans dans la vente haut de gamme, le développement commercial, le marketing opérationnel et la gestion d’événements chez Chanel.

Fort de nombreuses années d’expérience de coaching et de mentorat (+ de 4 000 heures) et de plus d’une dizaine de certifications et d’accréditations, il collabore avec les équipes de vente et le management de marques de luxe et de retailers haut de gamme.

Julien est membre et contributeur du Forbes Coaches Council Expert Panel et il est un Fellow at the Institute of Coaching, McLean Hospital, a Harvard Medical School affiliate.

Il a été sélectionné parmi les Top 21 Coaches in London in 2022 et apparaît régulièrement dans la presse institutionnelle.

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Bienvenue à Insight Through Enquiry Method™ (I.T.E.M.™) sa méthode particulière de coaching.

Julien publie également dans de nombreuses revues, notamment sur Forbes.

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Visitez son site Internetles témoignages de ses clients, son LinkedIn ou Instagram.

2- Pourquoi avez-vous choisi de suivre particulièrement les femmes ?

Pendant toute ma carrière chez Chanel, j’ai principalement travaillé avec des femmes. Alors quand je me suis posé la question de savoir qui serait ma cliente idéale, la réponse était déjà dans ma question.

Pour moi, cela était une évidence de travailler avec des femmes. Les femmes ont une très forte volonté que ça bouge lorsqu‘elles se mettent en quête de changement de vie. Je trouvais ça bien aussi car il y a encore beaucoup à faire dans le domaine de l’égalité professionnelle hommes/femmes.

Plus important encore, mes clientes sont contentes du travail que l’on fait ensemble et je suis ravi de mon choix.

Coach français à Madrid
Crédit photo : Julien Fortuit

3- Quels sont les profils de femmes qui vous contactent, uniquement des “conjoints suiveurs” ?

Merci de me permettre de clarifier un point tout de suite. Le statut de femme « suiveuse » est un terme que l’on entend beaucoup mais qui est très réducteur. Il y a une notion de dépendance. C’est un statut limitant et qui ajoute tout de suite un poids à l’expérience. Je n’utilise jamais ce terme. On choisit d’accompagner plutôt que de suivre. C’est un partenariat, pas une hiérarchie. Le mari est au même niveau que la femme et inversement.

En effet, si c’est un projet professionnel à long terme qui rentre dans un projet de vie, ou d’ailleurs pas forcément prévu, il y a une vraie discussion, un vrai échange en famille / couple. Le terme de « suiveuse » est limitant sur la nature même de l’expatriation.

Tout le monde est partenaire dans cette aventure même si une personne en particulier est à l’origine de la situation. Parfois, le mari à qui on propose une expatriation est moins motivé que sa femme qui y voit une opportunité « unique » même si elle doit rechercher du travail.

Dans la famille, chacun a un rôle et c’est bien grâce à cela que le projet devient possible. En effet, il arrive que l’expatriation soit justement possible parce que la femme décide de s’occuper des enfants avant de trouver un boulot sur place ou non selon son choix, ou encore avant de prendre la décision de se former à autre chose. C’est une opportunité commune.

Les profils de mes clientes sont très variés, non pas seulement en termes de CSP mais aussi en termes de besoins. Elles sont en général en poste mais avec en tête un projet personnel pour tenter une nouvelle aventure. Elles ont trouvé un travail sur place ou sont arrivées avec un travail. À 90% ce sont des femmes expatriées (1ère expatriation ou plus). Mais chacune d’entre elles est à une étape différente (1ère expatriation, 2ème, retour en France, etc.) ce qui me permet de créer une expérience sur-mesure à chaque fois. Toutes sont uniques et différentes. En général, mes clientes me recommandent à leurs amies, collègues. Ainsi, je travaille avec des clientes dans plein de pays (USA, Chine, Koweït, France, UK, Espagne etc.).

4- Quelles sont les problématiques qu’elles peuvent rencontrer ?

Chaque femme rencontre des problématiques différentes en fonction de son projet, de ses besoins. La plupart de mes clients ont envie de faire quelque chose d’autres mais elles ne savent pas quoi. Toutes sont persuadées qu’il y a autre chose, qu’elles peuvent apporter un changement positif dans leur vie même mais ce changement peut être effrayant. D’autant plus que, l’expatriation est un déracinement. On n’a pas les amis, la famille, la même facilité dans son quotidien qu’avant. Il faut tout recréer et même si on a bien préparé, c’est un petit tourbillon.

Elles sont donc bloquées dans le “comment” quand en réalité c’est surtout le “qui” et le “pourquoi”. C’est à dire, comprendre qui elles sont, quelles sont leurs forces qui vont leur permettent d’avancer dans la bonne direction en confiance.

A ce moment-là, elles n’ont plus d’autre choix que de faire quelque chose pour trouver les réponses aux questions. On a beaucoup de freins dans sa tête, c’est pourquoi c’est beaucoup plus facile de faire ce travail avec un coach, plus rapide aussi. Quand on se connaît mieux et que l’on sait ce dont on a envie, on a moins de blocage. Il est important de réaliser que l’on a le choix et qu’on le fait en conscience, dans une optique positive. Même si ça fait (un peu) peur au début. Comme à chaque fois que l’on fait quelque chose de nouveau.

Par ailleurs, souvent elles se disent qu’au niveau perso cela ne va pas être facile mais il n’est pas impossible de concilier des besoins personnels et professionnels en même temps. Les deux sont liés et on travaille ensemble dans l’équilibre des deux si c’est le souhait de ma cliente. Il ne s’agit pas d’avoir l’un sans l’autre. N’oublions pas de simplifier les choses plutôt que de se dire que ça va être compliqué !

Les femmes sont d’ailleurs les championnes du multitasking et véritablement cela peut devenir une force si on se focalise sur 3 à 5 objectifs maximum et qu’on s’y attèle quotidiennement pour arriver à des résultats. Les objectifs sont souvent liés. Il y a un objectif principal qui fait avancer les autres. Je vous conseille d’ailleurs un magnifique livre qui s’appelle “Essentialism” de George-McKeown sur la priorisation des choses et comment les rendre plus simple.

J’accompagne des femmes qui :

  • en ont marre de ne pas savoir pourquoi elles font ce qu’elles font et qui savent qu’il y a autre chose, de mieux,
  • veulent un poste avec un impact,
  • veulent partir et ne savent pas encore pourquoi (dans le même pays, ou un autre ? et donc amener leurs familles avec elle)
  • n’en peuvent plus du secteur où elles travaillent.
  • veulent enfin une promotion.
  • Ne réalisent pas encore, qu’à 40 ans on est seulement à la moitié de sa carrière et qu’il y a encore plein de choses à découvrir
  • se lancent dans une aventure entrepreneuriale
  • sont au chômage qui cherchent le bon job.

Mes clientes ont une forte demande en développement personnel. Il y a un manque, un besoin et il faut le découvrir. Elles ont un fort besoin de s’exprimer et d’avoir une voix. Tout commence toujours par se poser les bonnes questions. « Qu’est-ce que je veux vraiment faire ? », « Est-ce que suis vraiment heureuse dans tous les compartiments de ma vie ? ».

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L’objectif final est quand même de trouver sa voie, ce que l’on souhaite faire dans la vie et surtout y prendre du plaisir. Se lever le matin et être content de faire ce que l’on fait c’est le but.

5- Quels sont les freins, les croyances limitantes qui sont récurrentes dans l’expatriation pour ces femmes ? 

Chez les femmes qui s’expatrient, le challenge est souvent de « ne pas savoir ». Elles se posent énormément de questions. Elles ne connaissent pas bien leur nouveau logement, leur quartier, la ville, l’école des enfants…cela engendre plein de questions. Des questions au final, que l’on peut être amené à se poser à chaque changement dans notre vie : travail, rencontre, mariage, enfants… L’expatriation n’y échappe pas. Donc le principal frein c’est la peur sous toutes ses formes.

Souvent c’est de l’anxiété : avoir peur de quelque chose qui « pourrait » se passer dans le futur. On imagine l’échec. On peut ressentir plein d’émotions négatives dans un futur qui n’existe pas, un futur qui ne se passera pas dans la plupart des cas comme on l’avait imaginé. Au final, on passe plus de temps à penser à savoir ce qui va se passer plutôt qu’au moment présent.

Elles sont donc bloquées par la peur et notamment la peur de ne pas réussir. La plus grande problématique est donc de dépasser cette peur.

julien fortuit

Notre entourage aussi joue un facteur important. On peut venir d’une famille sédentaire qui ne comprend pas forcément pourquoi on veut vivre cette nouvelle expérience / nos choix. Culturellement, ce ne sont pas des choses faciles à expliquer lorsque l’on ne les a pas vécues soi-même. On a tous nos préjugés et nos propres visions des pays ce qui peut engendrer des interrogations supplémentaires lorsqu’on discute avec notre entourage. Cela peut être un frein dans notre volonté de changement.

Quand on a peur, notre cerveau se met en mode “survie” et on ne se pose donc pas toujours les bonnes questions. On se pose souvent les mêmes questions qui ne mènent nulle part.

Ensuite, selon une enquête, 70% des femmes ont une forme du syndrome de l’imposteur c’est à dire un manque d’estime de soi et/ou de confiance en soi alors que souvent elles réussissent parfaitement dans la vie, mais ne s’en attribuent pas le mérite. Une modestie poussée à l’extrême qui signe un profond malaise.

Plus précisément on peut parler d’expérience de l’imposteur dans le cadre de l’expatriation. Cela vient souvent du fait que l’on ne se connaît pas vraiment, on est influencé par l’extérieur, l’éducation, les amis, le travail, la famille. On s’autolimite. “Ce que je fais n’est jamais assez bien”, “Est-ce que j’ai le droit de prendre du temps pour moi”, etc. Je vous conseille sur le sujet les TED Talks d’Amy Cuddy ;et de Mike Cannon-Brookes “How You Can Use Your Impostor Syndrome to Your Benefit”.

Or, se connaître, c’est connaitre ses forces, compétences, valeurs c’est à dire se libérer de croyances limitantes. Il s’agit aussi de connaître ses “blindspots”, là où on a tendance à se saboter soi-même. Cela permet d’aller dans la bonne direction, de s’ouvrir, d’avoir de nouvelles opportunités, de nouvelles possibilités. Être en phase avec ses valeurs pour s‘épanouir complètement est fondamental.

L’expatriation nous pousse à sortir de notre zone de contrôle, à aller de l’avant. Au final, il faut trouver le juste équilibre pour savoir ce qui nous plait vraiment.

6- Quels conseils donneriez-vous à une femme qui perd ses repères lors de son expatriation ?

Les femmes qui ne vivent pas bien cette expérience peuvent perdre tous leurs repères. Elles peuvent être littéralement paumées, déracinées, incomprises : elles ne savent plus qui elles sont, ce qu’elles veulent… Elle se posent toujours les mêmes questions sans y trouver de réponses.

Dans ce cas, il faut s’adresser à une personne qui peut vous aider. Une personne spécialisée. Le conjoint ne pourra pas forcément comprendre. Le plus beau cadeau qu’on peut se faire, c’est demander de l’aide.

La première étape est, selon moi, de bien préparer et de connaître son environnement, la ville, l’histoire du pays, la langue. Le déracinement est parfois difficile.

Il faut trouver la meilleure façon de s’ancrer dans son nouvel environnement et rencontrer des gens pour nous guider et nous aider. La curiosité n’est pas un vilain défaut.

En même temps, il faut aussi savoir ce que l’on veut vraiment pour faire de cette expérience quelque chose qui va nous faire grandir plutôt que de la subir. Apprendre à se connaître soi-même est la clé. En effet, pour savoir où l’on va, il faut savoir qui on est ! Trouver qui je suis, quelles sont mes forces, comment je fonctionne, comment je vois le monde, quelles sont mes promesses/mon histoire, qu’est-ce que je veux, qu’est-ce que je ne veux plus. Un exercice pour savoir où l’on veut aller. L’objectif est de faire ressortir ce qu’il y a de plus joli et de personnel à l’intérieur d’une personne. Entre parenthèses, c’est d’ailleurs un exercice que l’on devrait faire ou du moins amorcé bien avant dans sa vie. A la fin du lycée par exemple.

L’expatriation est une incroyable opportunité pour faire cet exercice car c’est souvent l’occasion de se poser et de faire ce qu’on n’a jamais le temps de faire ! Pendant le confinement, beaucoup de gens se sont expatriés chez eux et ont souvent découvert des choses qu’ils n’imaginaient pas.

Si je peux me permettre, l’expatriation est un bon coup de pied aux fesses ! Ça nous pousse à sortir de notre zone de contrôle. On sort de notre confort, on ne sait pas ce que l’on va y trouver mais on y va !

Il y a plein de cas différents mais en tous les cas, le changement passe par des choix à opérer, des priorités à établir pour passer à l’action. Je le disais encore ce matin à une cliente, si l’on ne fait rien, un rêve restera un rêve s’il n’y a pas d’actions. Un objectif est un rêve avec des actions.

Si une personne perd ses repères, elle peut également aller vers les associations et les structures qui créent du lien. Madrid a un grand nombre de structures d’accompagnement à tous les niveaux, la communauté d’expatriés française à Madrid est très active.

7- Comment assumer son nouveau statut de femme souvent inactive au début, face aux regards des autres (famille/amis) ?

Nous vivons dans un monde où l’on vit en permanence au travers des jugements de notre entourage, ce qui engendre notamment des croyances limitantes.

« Inactive » est un mot parfois utilisé injustement – c’est surtout une croyance.

Toutes les femmes ont plein de rôles différents : épouse, mère, chef de famille, employée, en recherche d’emploi, entrepreneuse dans l’âme. Elles sont aussi des parents, des beaux-parents, des sœurs, etc. Ça fait beaucoup et trop souvent on ne le réalise même pas.

L’idée est donc de connaître toutes ses casquettes et d’en profiter, selon ses priorités. On travaille ensemble aussi sur ce sujet ! J’ai des clientes expatriées qui quittent leur job, pour s’occuper de leurs enfants, se mettre à la peinture, écrire un bouquin et assument parfaitement ces changements choisis.

8- Pourquoi culpabilisons-nous quand on prend du temps pour soi ?

C’est une très bonne question. La culpabilité c’est juste quelque chose que l’on se dit avant que les autres nous le disent. C’est souvent de l’autolimitation. On croit parfois et à tort que c’est une perte de temps et pour être honnête, on s’oublie trop souvent. Apprendre à écouter ses besoins pour se sentir mieux c’est important. Se reposer car on en ressent le besoin c’est indispensable. S’autoriser les choses, c’est le faire pour vous. Il faut se choisir soi à un moment. Et quand on vit le syndrome de l’imposteur on a toujours l’impression que les autres sont mieux et doivent passer avant.

Par ailleurs, le jugement externe est très fort de la part de la famille, des amis, des collègues…ce qui nous empêche de prendre du temps pour soi dans la journée. On s’autorise certaines choses et pas d’autres. Manger rapidement le midi et rentrer plus tôt du travail par exemple ? On peut s’autoriser à le faire. C’est comme demander de l’aide, il faut s’autoriser.

Quand on décide de prendre du temps pour soi quand il y a un objectif on le fait plus facilement : aller se faire masser par exemple. Du coup, en établissant des objectifs, cela sera plus facile. Ainsi quand c’est factuel, il y a moins de jugements.

Pour cela on peut se poser deux questions. “À quoi ça sert ?” est sans doute une des meilleures questions à se poser en toute circonstance. Et une autre très bonne question : “C’est pour qui ?”

Si on sait :

  • “À quoi ça sert ?” :

. pour se reposer car je suis fatiguée et je n’y arrive plus,

. pour réfléchir au calme car j’ai besoin de calme pour trouver des réponses,

. se relaxer car je suis trop stressée, je ne me sens pas bien,

. recharger ses batteries et repartir motivée,

. pour rendre une réunion moins longue et plus efficace,

. “Parce que je le vaux bien” est un slogan très intelligent, il parle à tout le monde.

  • “C’est pour qui ?” :

. pour soi. Personne ne le fera pour vous !

. pour ma famille. Si je vais mieux, ils en profiteront aussi.

La liste de ses propres croyances limitantes est longue : “Il faut…”, “Tu dois …”, “Tu ne peux pas…”, “Ce n’est pas bien…”, etc.

Et c’est souvent d’une façon limitante que l’on imagine le temps pour soi. L’objectif est donc de rendre non impactant cette autolimitation sur notre vie actuelle. Il faut donc s’autoriser à faire les choses. C’est une jolie phrase d’ailleurs.

Moi je ne travaille pas le vendredi. Je prends ce temps pour aller au musée, pour lire, pour moi. Et c’est très bien comme ça vu que ça me fait plaisir ! Et parfois je fais des exceptions, et c’est mon choix.

coach français à Madrid
Crédit : Julien Fortuit

9- A quel moment l’aide d’un coach français à Madrid peut être bénéfique ?

L’aide d’un coach peut être bénéfique à différents moments de sa vie. Le plus important est la volonté de changer ou d’avancer sur des points, sur ses projets. D’après mon expérience, lire des livres sur le développement personnel n’est pas suffisant. Pourquoi ? Parce que votre subconscience ne vous aidera pas à passer réellement à l’action !

Déterminer ses valeurs pour savoir où l’on va est une étape importante dans le travail que je fais avec mes clientes. Sans un coach il est impossible de faire ce travail correctement et en profondeur. Le coach permet de faire un travail que l’on ne peut pas faire seule. J’ai essayé mais malheureusement la façon dont fonctionnent nos cerveaux ne facilite pas l’auto-travail.

Lorsqu’une cliente me demande de l’aide, cela lui permet :

  • d’avoir l’esprit clair pour faire des choix de vie importants pour aller de l’avant et obtenir ce qu’elle veut, et ne pas (plus) stagner,
  • de se sentir écoutée et challengée dans un cadre bienveillant et personnalisé,
  • de savoir exactement qui elle est, ce qu’elle aime, ce qu’elle n’aime pas ou plus,
  • de se sentir motivée, confiante, motivée, inspirée, énergisée pour atteindre ses nouveaux objectifs,
  • de gagner du temps, et arrêter de perdre du temps à essayer de tout faire elle-même,
  • de sortir de sa zone de confort, de se mettre en saine tension.

Je donne, en plus de nos séances, des lectures ciblées, des TED Talks, des articles qui permettent d’avancer de son côté.

Julien Fortuit, coach à Madrid

10- Beaucoup de femmes souhaitent se reconvertir pendant l’expatriation, certaines peinent à trouver leurs talents / ou ce qui les font vibrer ? Y a-t-il une méthode ?

Le parcours des séances fait apprendre plein de choses et fait découvrir plus de choses sur soi-même. L’idée est de comprendre qui ont est et relier les points entre eux pour trouver sa direction. Découvrir ses passions. On est beaucoup moins performant quand on fait quelque chose que l’on n’aime pas. Et un talent est inné, mais sans pratique cela ne reste pas longtemps un talent.

Est-ce que c’est un job, un projet, un hobby dont on a besoin ? Il peut arriver qu’on soit persuadé d’avoir besoin d’autres choses dans sa vie pro ou perso mais parfois c’est juste un hobby dont on a besoin, ou le besoin de monter un projet dans une entreprise. Il y a plein de possibilités, d’idées pour arriver à ce que l’on veut. En tant que coach, c’est également bien d’avoir une expérience business pour mieux cerner les différentes possibilités. Mon expérience chez Chanel est un atout pour accompagner mes clientes.

julien fortuit
julien fortuit

Les questions à se poser pour tendre vers sa voie :

  • “Qui ? Vous !”

Vos valeurs – Qui vous êtes & ce que vous représentez ! C’est un des premiers travaux que l’on fait en coaching avec moi avec celui des valeurs personnelles. Il s’agit d’identifier ses forces, compétences, ce que l’on aime faire.

Savoir ce que l’on ne veut pas ou plus faire et très important ! Essentiel pour savoir comment on va continuer à s’améliorer. Cela fait partie de votre promesse personnelle.

Je ne fais pas de différence entre la vie personnelle et la vie professionnelle, pour moi on a une vie. Et toutes ces parties de notre vie sont interconnectées.

Savoir si l’on vit en accord avec ses valeurs est une incroyable boussole !

  • “Pourquoi ?”

Votre raison d’être. Avoir une image claire de vos objectifs. C’est plus facile de se lever le matin quand on a un but, pas juste des heures à justifier.

  • “Comment ?”

Votre promesse. À quel point votre histoire est-elle remarquable et puissante ? Vos valeurs sont uniques, vos forces, “talents” et “real skills” sont des faits établis et ce que l’on cherche c’est ce petit truc, cette émotion, cette conviction, cette foi, ce ton, cette vision que l’on ne peut vraiment pas laisser passer.

11- Vous êtes multirécidiviste en termes d’expatriation. Qu’est-ce que pour vous une expatriation réussie ?

L’expatriation n’est ni un voyage d’affaire, ni des vacances.

C’est un choix important ! Et comme tout choix il faut savoir “à quoi ça sert ?” et “pour qui c’est ?”.

L’expatriation c’est le mélange des cultures, la découverte de quelque chose de nouveau et un saut dans l’inconnu. C’est une chance incroyable. Au final, très peu de gens sont expatriés et il faut vraiment le prendre comme une chouette aventure.

Quand je retourne à Bruxelles, à Dublin, à Londres ou que je parle avec des contacts ou des clientes sur place, je connais les us et coutume, les croyances, des traditions, l’histoire et des histoires, des lieux et souvent, nous avons des connaissances en commun. Ce sont de super expériences de vie.

Coach à madrid français

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En savoir plus sur Julien Fortuit, coach français à Madrid et son travail :

Votre objectif de travail ?

Me lever le matin motivé, me coucher le soir satisfait en sachant que demain sera différent et plein de surprises.

Quand le travail est fait, la cliente se regarde dans le miroir et se reconnaît enfin. Elle est confiante, fière du travail réalisé, libéré, elle se sent plus légère. Elle n’a pas besoin de se mentir et elle voit où elle veut aller, elle sait. L’expatriation peut être ce moment parfait pour faire ce travail !

Une ou deux phrases qui vous inspirent ?

“A quoi ça ressemblerait si c’était simple ?” – Tim Ferris

“Un travail qui compte, pour des gens qui sont intéressés” – Seth Godin

Plus personnelle, “On peut avoir une carrière honorable sans s’être encore accompli.”

Et 3 livres que je recommande :

  • Steven Pressfield: La Guerre de L’art (FR) / The War of Art (EN)- Break Through The Blocks & Win Your Inner Creative Battles (2002)
  • Rosamound et Benjamin Zandler: L’univers de la possibilité : Un art à découvrir (FR) / The Art of Possibilities (EN)
  • Amy Cuddy: Montrez leur qui vous êtes (FR) / Presence – BringingYour Boldest Self To Your Biggest Challenges (EN)

Comment décrire votre travail ?

Poser les bonnes questions, pour que mes clientes trouvent leurs réponses et les écouter attentivement, prendre mon temps pour analyser mes notes après et avant chaque session.

Le travail entre moi et ma cliente, c‘est d’abord me concentrer pour découvrir qui est la personne qu’elle est aujourd’hui, sur ce qu’elle veut vraiment changer ou obtenir, dans sa vie pro et/ou perso, et sur le travail qu’elle est prête à fournir pour atteindre ses objectifs maintenant et plus tard.

Expliquez aux femmes qui nous lisent en quoi ce que vous faites est diffèrent en tant que coach français à Madrid ?

  • Je ne travaille qu’avec des femmes.
  • J’adapte le rythme de travail et les ressources à chaque cliente.
  • Je suis exigeant, je connais votre vrai potentiel.
  • Après le dialogue, l’écoute… il y a l’action et je suis là aussi pour vous pousser à faire les choses, pas juste à y penser le matin dans la douche.
  • Je choisis mes clientes et elles me choisissent (un vrai luxe)
  • La première séance est gratuite. Elle permet d’apprendre à nous connaître et voir si l’on pourra travailler ensemble.
  • En plus du coaching, entre les séances il y a un vrai travail à faire, des livres à découvrir et des TED Talks pour s’ouvrir à d’autres options.
  • Avec moi vous gagnez en clarté et vous vous libérez d’émotion négatives et de croyances limitantes via des sessions spécifiques.
  • Je ne donne pas les réponses, je vous aide à les trouver et je vous donne les outils pour que cela vous serve toute votre vie.
  • Je travaille sur Zoom depuis 2017 donc rien de nouveau pour moi.
  • J’ai un profil 100% international.
  • Je ne fais pas que du coaching, j’ai aussi une activité de business development pour artistes, designers et créatifs et je forme et coach des forces de vente à mieux servir les clients et leurs marques.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec Julien Fortuit, coach français à Madrid : julien@julienfortuitagency.com. Vous pouvez également visiter son site pour plus d’informations pratiques et pour lire des témoignages : www.julienfortuitagency.com.

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Un coach français à Madrid
Crédit photo : Julien Fortuit- coach français à Madrid

Publireportage réalisé par Alice et Emilie.

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